Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle (6) : Résistance Et Dérapages.

Malgré ce qui s’était passé lors de notre nuit de noces, qui confirmait qu’on ne «guérit» pas l’hypersexualité et que j’avais tort de lutter contre ma nature, je pensais malgré tout que je pouvais revenir à la normale, à une vie de couple où je serai l’épouse fidèle, attentive, d’un homme qui m’adore et que j’aime. Mon ambition était la réussite de notre couple, la construction d’une famille, être une bonne bourgeoise et une femme d’intérieur.
Je voulais devenir mère, mais, à ce moment-là, malgré l’arrêt de toute contraception, Philippe ne parvenait pas à me mettre enceinte. Je veillais pourtant à ce que, chaque fois que nous faisons l’amour, il se vide en priorité dans ma chatte, plutôt, ce que je préfère avec lui dans ma bouche, sur mes seins ou mon visage. Ce n’est que bien plus tard qu’il a fait le nécessaire pour être le père biologique de notre dernier (il est pour moi le père de mes 3 filles, même si les deux premières ont été conçues par Rachid, puis par Hassan). C’était pour moi une frustration supplémentaire.
Je m’étais résignée à ne pas avoir une vie sexuelle « normale », c’est-à-dire à connaître le plaisir après avoir été prise par mon mari. Oh certes nous compensions avec les pratiques que nous avions instaurées peu à peu dans notre vie intime, fellation, cunninlingus, doigtage. Nous avions aussi des pratiques plus hard, comme le fist-fucking ou encore les relations sado-maso que nous pratiquions l’un envers l’autre et qui laissaient des traces sur nos corps, le dos de Philippe labouré jusqu’au sang par mes ongles, moi qui réclamais d’être fouettée par mon homme. Ma frustration de ne pas être baisée comme je l’aimais tant, était néanmoins immense et certainement pas compensée par la masturbation, le godage, le visionnage de cassettes hard.
Et pourtant j’ai tenue alors que c’était si dur. Pas seulement parce qu’une bonne queue me manquait. Il y avait de multiples obstacles à ma volonté d’honorabilité.
Le comportement de Philippe, principal obstacle à mes bonnes résolutions.


Philippe est un homme formidable, qui m'adore, fait tout pour moi. Je répète que, dans nos relations intimes, il ne m'apportait pas satisfaction. Souvent trop excité, il était victime d'éjaculation précoce. J'ai tout essayé pour le mettre en confiance car je l'aime moi aussi et je l’aime toujours. Jamais je n’ai envisagé de le quitter, même quand j’étais amoureuse de Rachid puis de Hassan.
Dans nos ébats, où bien souvent je ne trouvais le plaisir qu'en me masturbant ou en étant doigtée par Philippe, celui-ci évoquait toujours son fantasme de voir un autre homme, viril et vigoureux, me faire l'amour devant lui. Il me disait que j'étais libre, que je pouvais prendre un amant à condition de ne rien lui cacher. Moi je voulais être fidèle mais j'étais frustrée, d'autant plus que Philippe revenait toujours avec ses récits de mâles qui me baisaient comme une salope.
Philippe insistait pour que je porte des tenues très provocantes, des robes très courtes et très décolletées, dévoilant mes formes, mes fesses et mes petits seins fermes. Devant l'insistance de mon mari expliquant qu'il serait fier d'offrir sa femme et d'observer l'excitation de ses amants, j’ai fini par m’habiller comme il le voulait.
Philippe insistait pour que je prenne un amant. Ce que j'ai refusé alors avec indignation, voulant être fidèle à l'homme que j'aime. Choquée par les projets candaulistes de mon mari, que je refusais catégoriquement, je pensais simplement rester une jolie bourgeoise mal baisée.
Je me rendais compte que j’atteignais mes limites. Je vivais très mal la situation. Mon mari ne me satisfaisait pas, il était souvent absent. Pire, il ne cessait de me pousser à l’adultère, connaissant ma libido débordante. J’avais donc accepté de « m’habiller » de façon ultra-provocante, portant des tenues indécentes, avec lesquelles on voyait sans problèmes mes seins et mes cuisses. Mes vêtements étaient serrés, courts, hyper décolletés, souvent des dos nus vertigineux, des chemisiers où les boutons du haut n’étaient pas fermés ou des tee-shirt très échancrés et translucides.
Je ne portais jamais de soutien-gorge et, souvent excitée, mes petits seins fermes se dressaient, les pointes dressés laissant deviner mon excitation permanente. Je mettais rarement de culottes, tout au plus un mini-string ou un string ficelle. Bref mes tenues étaient une provocation permanente et on aurait pu me prendre pour une « professionnelle ».
Le scénario candauliste revenait souvent dans nos ébats. Je pensais à ce moment-là que le candaulisme était un fantasme de mon mari et qu'il permettait, d'une certaine manière, d'améliorer ses performances pour son devoir conjugal. Pour ma part, dans l'accomplissement de mon plaisir solitaire qui ne faisait qu'accroître ma frustration, j'avais de plus en plus recours à ce fantasme.
J’avais conscience de ma beauté. J'étais flattée et frustrée de cette situation.
Beaucoup de ses amis, de nos voisins, de ses collègues de travail, me draguaient ouvertement. Je ne donnais pas suite et repoussais ces avances, plus ou moins brutalement selon leur origine, mais sans laisser le moindre espoir.
Philippe tenait souvent des propos qui les encourageaient ouvertement, par exemple que j'étais totalement libre et qu'il ne verrait aucun obstacle à ce que je prenne des amants. Je passais à tort pour une allumeuse, le comportement de Philippe m'agaçait mais en même temps me troublait, m'excitait et me poussait au plaisir solitaire, imaginant des amants vigoureux me satisfaire. Je me disais que si mon mari le souhaitait, pourquoi ne pas lui faire plaisir. Et en même temps, ma morale en tant que femme mariée, mon statut social me poussaient à persister dans mon refus. C'était une car j'étais très frustrée dans ma vie sexuelle, compte tenu des piètres performances de mon époux. J'ai compris par la suite que, dès ce moment, Philippe voulait s'humilier à mes yeux et ceux des autres.
Pour autant, je continuais à refuser les avances, je dirais même à les repousser violement. Cette situation avait des conséquences sur mon caractère et mon comportement.
Je devenais peu à peu une bourgeoise hautaine, méprisante. On ne m’aimait pas.
Je me suis faite coincer plusieurs fois par des types, lors de ces soirées, dans une pièce isolée, dans le jardin de la maison de l'organisateur et même aux toilettes. J'ai toujours réussi à les repousser, plus ou moins brutalement. Quelquefois, ça se terminait par une gifle et par des insultes, je me faisais traitée de putain et de petite allumeuse.
J'essayais de maintenir le fragile équilibre entre ma fidélité et cette exhibition, de ne pas céder aux tentations et aux invitations candaulistes de mon mari. Ma ligne de défense étant que ce n'est pas parce qu'une femme s'habille sexy, voire provocante, qu'elle doit être e. Je repoussais toutes les avances avec indignation, mais en étant de plus en plus troublée, les têtons durs et la chatte de plus en plus trempée. Malgré le désir qui me tenaillait le ventre, j’allais encore résister longtemps. Enfin presque, car il y eût, en 2005, ce qui s’est passé avec Georges le concierge, un épisode dont je suis particulièrement honteuse, non seulement de mon abandon, mais de l’attitude que j’ai eu ensuite avec Georges.
Des relations sociales devenues impossibles
Il y avait surtout ce qui s’était passé à l’issue de notre mariage, cet adultère au vu et au su de nos invités. J’avais été l’objet d’une véritable chasse toute la journée et, au bout de la nuit, mes sens l’avaient emporté sur ma raison. Philippe avait pensé qu’après cela je serai enfin réceptive à ses appels constants au candaulisme, et, que, comme un volcan éteint qui se réveille, mon hypersexualité prendrait le dessus sur mes bonnes résolutions. J’étais morte de honte d’autant que le scandale de cette journée de mariage avait en grande partie annihilé nos relations sociales et familiales et ruiné notre réputation, devenue sulfureuse, tout particulièrement la mienne. Pour beaucoup, quand on parlait de nous, Philippe était le cocu et moi j’étais la putain. La conséquence immédiate était de limiter nos relations sociales.
Les rares fois où nous étions invités, je sentais sur moi les regards de désapprobation, je pouvais deviner les commentaires acerbes. Et donc je fuyais ces soirées qui étaient une épreuve pour moi, où on m’ignorait, me méprisait ou encore où certains hommes me draguaient ouvertement. Ils y étaient aidés par le comportement de Philippe, qui me laissait seule pour discuter avec ses amis, laissant le champ libre à ceux qui voulaient m’accrocher à leur tableau de chasse. A une occasion, il y a eu un incident assez vif : un des invités m’avait coincé dans un cas et voulait m’embrasser et commençait à me toucher. Je sentais que cela commençait à m’exciter, je l’ai donc repoussé violemment :
• Petite putain, tu te prends pour qui ? On m’a parlé de ton comportement le soir de tes noces. Tout le monde t’a vu monter à la chambre avec ton témoin et a ensuite entendu tes cris. Et là tu joues à l’épouse fidèle ? Je suis certain que t’en crèves d’envie pourtant !
En colère, l’homme me prit par la main et me ramena dans la grande salle, après avoir arraché ma robe. Ne portant ni soutien, ni string, je me retrouvais nue, au milieu des invités. Je retenais mes larmes et ma colère, pas question qu’ils voient que j’étais humiliée. Je les dévisageais d’un air de défi ? Une femme voulut me couvrir, je refusais :
• Pas la peine, qu’ils voient tous ce qu’ils voulaient mater !
• Philippe, tu veux bien ramener chez toi ta putain allumeuse et ne la ramène plus, elle nous fait honte !
• C’est vous qui n’êtes pas digne d’elle !
• Que ça vous plaise ou pas, je suis à Philippe, nous nous aimons et vos jugements on s’en fiche.
Il était certain qu’après ça, notre isolement, mon isolement s’aggravait encore. Compte tenu de ma frustration sexuelle, cet isolement ne pouvait qu’avoir de graves conséquences. Le plus étonnant est que j’ai attendu près de 4 ans, jusque 2007, pour revenir à une hypersexualité exacerbée et satisfaire enfin le rêve candauliste de Philippe.
Et ce d’autant plus que j’étais devenue femme au foyer, inactive en journée, que je passais en activités culturelles, sportives, en lectures, à prendre soin de mon corps. Mais aussi, comme je l’ai dit, en consacrant du temps à mes plaisirs solitaires et à visionner des films X, à fréquenter les réseaux de rencontres, sans jamais accepter de rencontres réelles, mais en acceptant des dialogues très hard sur internet ou au téléphone.
Même dans ces occasions–là, j’étais une cible. Je me suis faite draguer au cinéma, dans les musées, dans les expositions. A la salle de sport, mon premier moniteur a failli parvenir à ses fins. Ses muscles, sa virilité, ne me laissaient pas indifférente, mais j’ai tenu bon. J’ai choisi une autre salle, où le moniteur était une femme. Pas de chance en quelque sorte, elle était lesbienne et j’ai dû changer à nouveau.
Le destin m’a fait rencontrer Agun, une jeune masseuse thaï, avec qui j’ai enfin assumé mon saphisme.
La rencontre d’Agun ou la redécouverte du plaisir saphique
J’ai fini par faire une exception à mes bonnes résolutions et de taille. On m’avait recommandé une salle de massage thaï, où je me suis abandonnée à Agun, une jolie thaïlandaise, aux longs cheveux noirs et aux petits seins pointus.
Je me suis tout de suite sentie attirée par son sourire, sa gentillesse, son regard.
- Détendez-vous, Madame Olga. Je suis Agun, votre praticienne pour ce massage. Je vous souhaite la bienvenue. Ne pensez plus à rien.
La table de massage est prête à me recevoir. Tout est fait pour apaiser : musique douce, senteurs, plantes, lumière tamisée. Le sourire d’Agun me faisait fondre :
- Déshabillez-vous. Enlevez vos sous-vêtements.
Je me rends compte que mes tétons pointent durs. Je m'en excuse dès qu'elle revient. Elle me rassure en me disant qu'elle a l'habitude :
- Votre poitrine est si jolie, vous pouvez la montrer sans gêne.
Elle m’examine des pieds à la tête, s’attardant sur mon pubis et plus longuement sur mes seins dont les tétons sont bien sur toujours érigés. Ce regard qui me fouille provoque un frisson d’excitation supplémentaire dans mon bas-ventre, et j’ai l'impression que mes seins durcissent et mes mamelons se raidissent encore plus…
Elle m'invite à m'allonger sur la table de massage, sur le ventre. Je me sens bien, détendue, mes mamelons sont dressés, entretien mon excitation latente sous le regard d’Agun.
Après quelques instants de relaxation grâce à des serviettes chaudes qui recouvrait tout mon corps, Agun m’enduit le dos d'une huile chaude et parfumée, et commence le massage.
Elle s’y connait ! C’est une merveille! Mes tensions disparaissent, sauf une. Mon bas-ventre, mes seins réagissent ... De plaisir ou de bien-être, sûrement des deux, je pousse un soupir de satisfaction
• Mmmmh ! Que c’est bon !
• Je veux que vous soyez satisfaite Madame.
Je ferme les yeux et je me dis que non, je ne dois pas me laisser aller.
Ma nuque, mes épaules, mon dos sont terminés, je suis de nouveau recouverte de serviettes chaudes. C’est alors qu’elle me dit :
• Ce n’est pas fini. Pour vous, il y aura un petit supplément.
Agun écarte mes jambes, les enduits d’huile. De plus en plus haut, par l'intérieur des cuisses. Sous ses gestes amples, qui sont de véritables caresses, je réalise que je suis très excitée. Ma respiration saccadée s'est transformée en halètement. Quand les bouts de ses doigts montent très haut et avant de redescendre touche mon sexe, je gémis à chaque attouchement. J'ai peur et honte à la fois du plaisir que je prends. Je calme mon inquiétude en me disant que c'est une pro et que je ne dois pas être la première qu'elle voit dans un tel émoi. Alors je me laisse aller. Ses pouces commencent un travail de pétrissage. L'ambiance est devenue électrique, plus une parole, l'on entend plus que mes petites plaintes que je ne peux empêcher et sa respiration haletante. Les yeux fermés ma tension sexuelle est à son paroxysme.
Elle pétrit mon cul. Serrant mes fesses, puis les écartant. Je ne peux retenir un râle de jouissance et soulever mon derrière. Sa main glisse entre mes jambes, fait ventouse sur ma chatte et la masse. Ses doigts qui parcourent les lèvres de ma vulve à la recherche de mon clitoris, qu'ils trouvent facilement, gonflé et fier que l'on s'occupe de lui, depuis le temps qu'il appelle !
Elle fait des cercles, le masse, le branle. Tout y passe pour son bonheur et le mien. Son autre main ne reste pas inactive, elle écarte mes babines ruisselantes de cyprine et pénètre ma chatte avec deux doigts.
Mes gémissements se sont transformés en cris. Je serre, dans mes parois vaginales, ces doigts inquisiteurs. Ma cyprine coule, j’enchaine les orgasmes. Je ne peux plus attendre, alors je me laisse aller. Je me cambre, saisis mes seins et avec des paroles d’amour pour Agun, je tremble et jouis. Je gicle, inondant ma masseuse.
Ce fut un orgasme ravageur, intense ! Je me suis effondrée sur la table et quand j'ai repris mes esprits, Agun me prit dans ses bras. Elle m’offrit ses lèvres et j’allais pouvoir à mon tour la faire jouir. Nous nous sommes gouinées en 69.
Cette jeune thaïlandaise était exclusivement lesbienne, elle avait su deviner que j’avais besoin d’une telle relation. De même que Pierre, le soir de mes noces, m’avait fait me souvenir du plaisir incommensurable d’appartenir à un mâle, Agun m’avait rappelé combien j’aimais les caresses des femmes.
C’était une nouvelle brèche dans mon serment de fidélité. Et surtout parce que je n’en ai parlé que bien plus tard à Philippe. Je n’en ai d’ailleurs parlé à personne. Je ne voulais pas que quiconque, y compris Philippe, puisse s’ingérer dans notre relation qui était belle, tendre, chaude. Ma masseuse était folle de moi et j’étais aussi amoureuse. Notre liaison a duré plusieurs mois et a apaisé ma frustration, même si rien ne peut remplacer un vrai mâle. Agun a dû ensuite rentrer dans son pays. Je ne l’ai pas perdu de vue et suis allée quand je pouvais en Thaïlande pour la revoir, et nous aimer comme des folles. Elle m’est restée fidèle, alors que je lui disais que j’étais libre. J’ai entrepris des démarches pour la faire revenir en France et j’y suis finalement parvenue. Agun vit désormais avec nous et occupe le lit conjugal. De même qu’il avait accepté, j’en parlerai, de céder ce même lit conjugal, à mes hommes, à mes mâles, Rachid, puis Hassan, Philippe a accepté de laisser cette place à Agun. J’ai fini par convaincre Agun qu’elle le laisse mater, sans participer, avant qu’elle n’accepte qu’il s’occupe de moi, mais sans la toucher elle. Philippe mérite cette récompense, il aime beaucoup me voir dans les bras de mon amante, même s’il préfère me voir prise par un mâle.
La plus furieuse en apprenant cette liaison fût Christine, le témoin de mon mariage et bisexuelle affirmée, qui rêvait de me mettre dans son lit. J’avais accepté de la revoir, en pardonnant son rôle lors de cette fameuse nuit et notamment son comportement avec Philippe. Mais je repoussais pour le moment fermement ses avances, car je savais qu’elle voulait m’attirer vers d’autres débauches et notamment m’offrir à son mari Jean.
Baisée par le concierge et son fils, dans le parking de notre immeuble.
En 2005, j’ai fait une nouvelle et grave entorse à mon serment de fidélité à Philippe.
Et cela devait avoir des conséquences importantes pour la suite de mon histoire. J’ai honte du comportement que j’ai eu alors, en particulier vis-à-vis de Georges, notre concierge. Ce soir-là, ma tête disait non, mais mon corps disait oui. Et Georges s’est par la suite vengé, en mettant Rachid sur notre route. J’en parlerai par la suite.
En plus de tout ce que j’ai déjà expliqué, il faut rappeler que les obligations professionnelles de Philippe faisaient qu’il était souvent en déplacement, me laissant seule avec mes frustrations et mon désespoir. A ces moment-là, j’avais du mal à résister à la tentation de basculer, de faire venir des mâles, de m’offrir, de me faire baiser comme une chienne. Lorsque cela s’est passé, Agun était rentrée en Thaïlande depuis près d’un an, Philippe multipliait les absences. Il était absent pour plusieurs jours et j’avais décidé de sortir avec les rares amies que j’avais. Rien de spécial ne s’était passé, sinon que j’avais pas mal bu.
Je suis rentré très tard. On ne voyait pas grand-chose dans la pénombre du parking. Ma voiture était suivie de très près par une autre voiture. Je ne me suis doutée de rien. Je suis descendue tranquillement de ma voiture. Je portais une robe ravissante, très courte, qui ne cachait rien de mes jambes bien bronzées et pas grand-chose de mes petits seins fermes. Deux gars sortent de la voiture derrière et vont à ma rencontre.
C'est Georges, le concierge de mon immeuble, et son fils Gilbert. Je sais qu’il me déteste, car, m’ayant fait des avances, j’avais été particulièrement odieuse avec lui. Je savais qu’il fantasmait sur moi.
Un peu surprise, je tente de les interpeller et on pouvait voir dans mon regard l'expression de la peur.
• « On peut vous aider madame T?
• Non ça ira. Merci.
• Ca ne me regarde pas mais vous rentrez bien tard ce soir et dans une tenue... Vous savez, dans ce parking, ça peut être dangereux
• Depuis le temps que je m'habille comme ça, je n'ai jamais eu de problèmes. A croire que je ne croise que de bons pères de famille ou des pédés (à tort, j'ai pensé qu'il valait mieux plaisanter.)
• Madame T, vous êtes mariée, soyez prudente dans vos propos et votre comportement. Je m'excuse de vous dire ça. Mais je suis sûr que tu as envie de te faire sauter, petite garce.
• Si un jour je me décide, ce ne sera surtout pas avec vous.
• Tu crois ? Je vais m'occuper de toi et pas plus tard que maintenant.
• Vous allez me violer devant votre propre fils ?
• Il a 18 ans. C'est pas la première fois que je me tape une salope devant lui (il faisait allusion à Sylviane, une enseignante du collège, qu’il avait partagée avec Rachid, mon futur mâle.) Il pourra mater et s'occuper de toi après ».
Ma raison disait non, mais, l’alcool aidant, mon corps appelait l’étreinte d’un homme, un vrai et me disait : « après tout, pourquoi pas ? Je n’en peux plus de cette vie de dingue ».
Tout le monde connait mon mépris pour ce type. Il est marié, son couple et son boulot sont en jeu. Il n’ira pas se vanter, personne ne peut imaginer qu’il puisse être mon amant. J’ai prouvé par la suite que les endroits insolites et les circonstances hors normes m’excitaient. Cet endroit glauque me troublait.
• Après tout, j'en ai assez de cette vie de folle. Pourquoi pas avec toi, après tout. Mais tu ne me vas pas me sauter ici, on sera mieux chez moi. »
Mon idée était d'aller chez moi, et je pensais encore leur échapper en leur fermant la porte au nez ou en appelant des secours.
• «On va commencer ici. On continuera chez toi après. J'ai toujours pensé que t'étais une salope, depuis la première fois que je t'ai vue.
• Faites ce que vous avez faire, mais ne me brutalisez pas.
• En fait, on veut t'aider, mais pour éteindre le feu que tu as au cul. Et on va te forcer un peu, au moins au départ. Compte-tenu de ta manière de t'habiller, comme une pute, personne ne croira au viol. Mon fils, prends quelques photos (ils m'en ont donné plus tard, "en souvenir", sachant que je ne pouvais plus me plaindre), ça te fera des souvenirs, tu verras comme elle est bonne. Non seulement, elle va faire moins la fière, mais elle va enfin se souvenir de ce qu'est un homme, un vrai. Dans quelques instants, elle va couiner, la chienne. Je vais venger tous les mecs qu'elle a excités, allumés puis jetés.
Je recule sans crier contre ma voiture et tente de les calmer, mais Georges a déjà mis la main sur moi. J'étrangle un cri... Il arrache mon vêtement, me gifle. Je suis en mini-string.
Avant que je ne puisse pousser le moindre cri, Gilbert, derrière moi, plaque sa main sur ma bouche et m'entraîne derrière une voiture. Je suis affolée. Le parking est désert à cette heure avancée de la nuit, et personne ne viendra me secourir.
La peur, mais aussi l’excitation, me tenaillent. Georges en profite pour me mettre sur le capot de la voiture alors que l'autre me tient les poignets au-dessus de la tête. Le premier commence à caresser mes cuisses et me triture violemment les seins, alors que l'autre, sortant une cordelette, entreprend de me lier les poignets.
Il me gifle sans ménagement, ses mains remontent vers le string en tissu léger et transparent et, d'un coup, l'arrache avec bestialité. Je sens les mains du type fouiller mon intimité.
Les jambes écartées, je sens un sexe me pénétrer brutalement. Deux mains puissantes ma maintiennent les hanches.
Non, je ne veux pas ! Non je ne veux pas tromper mon mari, pas ici, pas avec ce salopard ! Mais je m’entends dire :
• Vas-y, mets la moi, qu’est-ce que tu attends !
• Je t'avais dit que c'était une salope. Je vais la baiser après. Ce sera moi le premier qui aura sauté Olga T, moi le concierge, le mec qu'elle méprise, salope de bourge ! Une putain, oui ! Je suis sûr qu'elle aime sucer !
Il me baise un moment, puis se retire et m'enfouit son sexe au fond de ma gorge. Je commence une fellation, partagée entre résignation et excitation.
• Chienne, je vais te baiser !
De nouveau Georges me pénètre. Je ne bouge plus et commence à gémir de plaisir. Le porc me besogne un long moment.
• Fais attention, je ne prends la pilule !
• Et alors, ça me plairait de te faire un batard.
• Oh salaud, tu me fais jouir. Vas-y envoie moi tout dans la chatte. Ouiiiiii !
En éructant, mon « agresseur » se vide au fond de mon ventre. Il est fier de lui, car, avant tout le monde, il avait compris qu’il fallait commencer par me forcer pour ensuite faire de moi ce qu’il voulait.
Alors que je tente de me dégager, Gilbert m'att par les cheveux et plaque mon visage sur son sexe. J'essaye de me débattre mais Georges att mes reins et me cale contre sa verge. Puis très vite, il me sodomise brutalement.
Je crie, j’ai mal.
• Ta gueule, salope, je me doute que c’est autre chose qu’avec ton mari ! Un jour, tu me remercieras ! »
J'ai hurlé un moment, j'ai pleuré, j'ai supplié, mais il n’arrête pas. Je m’entends dire : « Oui, c’est bon, casse moi le cul. Jamais on ne m’a enculée comme ça ! »
Aussi vicieux que son père, Gilbert me tirait par les cheveux et m'obligeait à garder en bouche son sexe. Il l'enfonçait tellement que j'étais presque en apnée. La sexe enfoncé dans ma bouche me coupe le souffle, et m'empêche de hurler. Les deux hommes m'insultent, me traitant de tous les noms : salope, putain, chienne, truie, sale bourge, vicieuse. Ils comparent mes performances avec celles de Sylviane, une prof du collège qui fût leur proie. Ce soir-là, j’entends parler pour la première fois de Rcachid, un ami de Gilbert, avec qui ils ont partagé la jeune enseignante. « Il faudra lui faire rencontrer Rachid, lui saura satisfaire cette bourge. »
Je me disais : « Oui, ils ont raison, je suis une pute, je l'ai bien cherché… »
Georges finit par conclure, abominable :
• Alors, tu as aimé chérie ? »
• Bande de salauds, vous me le paierez.
• Tout doux, ma belle. N’oublie pas ta réputation sulfureuse. Tu veux vraiment être couverte de honte ? Tu te sens capable de dire partout que tu t'es offerte au concierge ?
• Je ne me suis pas offerte.
• C'est ça, on va te croire. Tu as joui comme une folle. »
Mes agresseurs ne se sont pas davantage attardés et m'ont laissée sur place, nue, ma chatte et mon anus remplis de sperme.
Honteuse et épuisée, je me suis laissée tombée sur le béton froid du sol du garage. Recroquevillée, j'avais envie de mourir, honteuse de mon comportement.
J'ai longuement pleuré, j'ai pris une douche pour essayer d’oublier. La trace des gifles était superficielle. J'ai essayé de joindre Philippe mais il était à l'étranger et le mobile ne passait pas Me sentant coupable.
Quand Philippe est rentré, deux jours plus tard, il a demandé des comptes à Georges, qui a défendu une toute autre version :
• «Vous avez vu comment elle s'habille. Elle cherche. Je suis un honnête père de famille, je n'aurais pas risqué ma place. Une fois sa jouissance oubliée, elle a eu des remords et veut me faire payer son abandon. Je peux vous dire moi qu’elle a joui comme une truie. Comment pouvez-vous imaginer que j’aurais risqué un divorce et aussi de perdre mon boulot ? Et d’ailleurs, pourquoi n’a-t-elle pas été tout de suite à la police ou voir un médecin ? Une telle femme, folle de son corps, frustrée depuis tant d’années, n’est pas du genre à être violée. Vous n’avez qu’un regret, Monsieur T., je le sais, c’est de n’avoir pas assisté à la scène, ça vous aurait beaucoup plu, n’est-ce pas ? »
Sur mon insistance, Philippe s'est plaint à la compagnie qui employait Georges. C'est alors que celui-ci est venu s'excuser auprès de moi, en présence de Philippe, me suppliant de lui pardonner, qu'il se comporterait bien, que c'était un moment de folie. Car non seulement, il risquait de perdre son travail ou au moins d'être muté alors qu'il était attaché à ce quartier, mais la découverte de cette affaire provoquerait son divorce. J’allais payer très cher ce que j’avais fait, incapable d’assumer l’écart croissant entre les faiblesses de mon corps et la rigidité de mon esprit. Car c’est Georges qui a fourni à Philippe, avec Rachid, « l’arme fatale » qui allait me faire basculer définitivement. Mais ça c’est une autre histoire, qui a été précédée d’autres événements préalables à ma capitulation définitive, avec le retour à l’hypersexualité et la transformation de la prétendue épouse sage en salope intégrale. (à suivre)

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